1. |
Libre arbitre
04:55
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La peur vous a plaqués tous contre le mur
Elle s'est lovée partout, dans la moindre fissure
Dans le plastique épais des codes de procédure
Dans l'ombre d'un pamphlet contre la dictature
Dehors les caméras reniflent la terreur
Pour les bancs de montage du journal de 20 heures
Depuis que nos médias sont ceux des milliardaires
Ils chantent les slogans du monde des affaires
(Refrain :)
Mon libre-arbitre vous n'aurez pas
Je ruisselle de rage, trempé sous l'orage
Mon libre-arbitre désespéré || surentrainé
Je ne baisse pas les yeux devant le danger
Notre libre-arbitre vous n’aurez pas
On reconnait l'odeur qui précède vos pas
Notre libre-arbitre
On va se relever
On va se relever
Pendant que les réseaux aggravent les fractures
Les renards se déguisent en mouton qui rassurent
On te lave le cerveau, Sputnik, cercle Voltaire
On te vend des héros, des tueurs ou des faux-frères
Car c'est pas les satanistes, ni même les sionistes
Les pétroliers texans se foutent d'Israel
C'est même pas les francs-macs dont tu ne sais que dalle
Pas plus que les aliens, le diable ou la Kabbale
Je connais mes classiques, c'est bien toujours le fric
Qui bouffe l’horizon de sa gueule de fer
Les multinationales géantes et planétaires
Conduisent l'attelage au galop pour l'enfer
(Refrain)
La peur sur les talons d'une danseuse de cabaret
Juste après le spectacle, quand il faut rentrer
Elle ne voit pas son ombre, déformée sur le mur
Du quai du RER
Elle, elle rêve d'aventure
Elle rêve d'aventure
Elle rêve d'aventure
(Refrain)
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2. |
Hijab pourpre
03:57
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Des gourous de la banque
Des fauves en liberté
Qui gardent le silence
Des chauves complotistes
Vendeurs de DVD
Taxent la dissidence
Des comptes maquillés
Sur des marchés truqués
Des cartes dans les manches
Pendant que les foulards
Brûlent au feu des regards
Offerts à l’ignorance
REFRAIN :
Hijab pourpre
Ou dentelle blanche
Au bord du gouffre
Qu'est ce que ça change?
A vos tragiques manigances
A nos fragiles existences
Entre les rides de bienséance
De la France
Citoyen fatigué
Veule et désintégré
Sous hypersurveillance
Déploiement policier
Militant quadrillé
Pujadas influence
De Ménard à Wauquiez
On fait jouer les briquets
Dans les vapeurs d’essence
Djihadistes allumés
Et fachos liquéfiés
Dans une étrange alliance
(REFRAIN)
Le mot « laïcité »
Brandi comme une épée
Ou l'art du contresens
Féministes-friquées-
Amnésiques-et-branchées
Confirment la sentence
Jusqu'où ça va monter
Quel instinct dévoyé
Rend vos bouches béantes
Comment ne pas chanter
Au coeur de la bataille
Par solidarité
Viscérale
(REFRAIN)
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3. |
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Oui, monsieur le ministre. La violence, c’est une chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers. Un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.
Le propre de l’action ouvrière dans ce conflit, lorsque elle exagère, lorsque elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes.
Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration. Et là.... Causant autour d’un tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers. Ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, chassés, désignés par des marques imperceptibles, à l’universelle vindicte patronale. Ca ne fait pas de bruit
C’est le travail meurtrier de la Machine, qui, dans son engrenage, a pris l’homme palpitant et criant. La Machine ne grince même pas.
Et c’est en silence qu’elle broie
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4. |
Du crépuscule à l'aube
03:47
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Dans le coeur de la nuit
L'ombre d'un chat se penche
Sur ta hanche endormie
Consumé d’insomnie
J’écris dans le silence
Des hymnes à la survie
De vaines mélodies
Dans cet hôtel, dans cette ville
Qu'on ne connait pas
On cherche un soleil invisible
Qui n’existe pas qui n’existe pas
C'est bientôt l'aube grise
Derrière le pare-brise
Défile la ligne blanche
Un coup d’oeil à côté
J'contemple ton profil
Ta beauté surannée
La courbe de tes cils
Sur cette route où j’accélère
On ne parle pas
A quoi tu penses, c’est un mystère
Et j’aime ça
Moi j'repense au premier soir...
J’étais venu pour être seul
Mais j’attendais je ne sais quoi
T’es apparue face à mon coeur
Il y a longtemps, ce soir-là
J’oublie pas... Je t’oublie pas
Un sax qui ensorcelle
Quand le néon s’éteint
Dans le hall de l’hôtel
Tandis que l’aube éclaire
Les cargos, les dockers
Grands fleuves qui traversent
Les villes et les frontières
Dans les persiennes embrasées
Je t’aimerai
Pour ta cambrure sublimée
Je te suivrai
A la frontière de l’admissible
Tu me suivras
Même si nous deux c’est impossible
Parce que c’était toi
Parce que c’était moi
J’étais venu pour être seul
Mais j’attendais je ne sais quoi
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5. |
Engrenages
04:38
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Passants qui baissent le regard
Juste frôlés, là, par hasard
Pressent le pas sur le trottoir
Etrange façon de percevoir
Ce précipice dans la fumée
Cette guerre larvée
Cette aurore bleutée devenue noire
Des ministères à l'industrie
Petits arrangements entre amis
Plaidés coupable, ou pas vu, pas pris
De jurisprudences lucratives
En démissions consécutives
A la dérive, il n'y a plus âme qui vive
Pendant ce temps tu t'exaspères
Le vingt heures crache ses faits divers
Encore les "bronzés"
Très en colère
Tu me dis que rien n'a changé
Moi je vois comment l'étranger
Rase les murs sous tes fenêtres
Le bleu des gyrophares
La foule des clébards
Pas de surhomme à l'horizon
Juste les renards fatigués
Ceux qui surveillent, tu sais
La mare aux Canards
Pendant ce temps tu vocifères
Contre ces pauvres sur le trottoir
Ceux qu'on t'a désignés naguère
Encore des "bronzés"
Et toujours en colère
Tu me dis que rien n'a changé
Moi je vois comment l'étranger
Rase les murs sous tes fenêtres
Le bleu des gyrophares
La foule des clébards
Rom insolent dans ses poubelles
Tient le regard de tes prunelles
Tu comprends pas cette étincelle
L’odeur des cagoulards
La raison du pouvoir
Mauvais français pour la police
Dans la traque de la milice
Le souffle du précipice
Le sang des étendards
Dans les livres d’histoire
Et ouais.... Aurore bleutée qui devient noire
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6. |
1 Mois après
03:31
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Sanglant tueur fanatisé
Agent dormant d’un autre monde
De qui sers tu les intérêts
Au-delà de la bête immonde
Comme une police de la pensée
Dont la morale nous inonde
En ces temps de violence déshumanisée
J’oublie pas ce que je sais du monde
La seule communauté qui m’intéresse
C’est l’Humanité
Le seul futur qui m’apparaisse
Est métissé
Le dernier mystère qu’il nous reste
C’est l’autre côté
La dernière chose que je connaisse
La vérité
Terreur liquide, coup de tonnerre
La paresse des cerveaux dociles
Star du 20 heures et de l’humanitaire
Cybermonde au bord du grand vide
Plus tu auras peur devant la télé
Peur de la nuit, du cri des bombes
Plus t’oublieras ta liberté
T’oublieras la force du nombre
La seule communauté qui m’intéresse
C’est l’Humanité
Le seul futur qui m’apparaisse
Est métissé
Le dernier mystère qu’il nous reste
C’est l’autre côté
La dernière chose que je connaisse
La vérité
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7. |
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On est dans les années 90, et pour la seule et unique fois de ma vie je passe la porte de l'ANPE, l'ancêtre de pôle emploi. Je tombe sur une annonce de l'aéroclub local, qui propose un contrat aidé avec brevet de pilote à la clef. J'ai toujours aimé l'aviation, j'y vais sur ma mobylette pourrie à 250 francs, et je signe. Pendant des mois je lave les avions, je vise les carnets de vol, je vide les poubelles, je fais aussi quelques conneries.... Mais surtout j'apprends. Obstinément.
6 mois plus tard, c'est seul que je vole, presque tous les jours, c'est comme une drogue. Contrôler l'appareil du bout des doigts, sentir la turbulence sous les fesses, maitriser les embardées sur la piste par vent travers, approcher les nuages, et tenir ma vie entre mes mains... J'y suis accro. Et comme un junkie j'augmente la dose. Chaque jour, peu après le décollage, j'annonce un cap à la radio, mais je file en douce à l'opposé, vers les collines désertes, pour voler en rase-motte à vitesse maximum, les roues à 3 mètres au-dessus de la cime des arbres. Quels souvenirs !
Mais ce jour-là c'était plus haut que ça se passait. Chaque avion a une altitude maximale, au-delà de laquelle il n'est plus certifié, parce que l'air devient trop rare pour que le moteur soit normalement alimenté. Ce jour-là j'avais décidé "d'aller voir".... Pas vraiment un exemple à suivre, ça aurait pu très mal finir.
J'ai toujours eu envie de raconter ça en musique.... Ce n'est pas une chanson, pas une dramatique audio, pas vraiment un récit, je ne sais pas ce que c'est. Une sorte d'ovni. A l'époque, malgré "l'incident" personne n'a su le fin mot de l'histoire. Alors ne le répétez pas, d'accord ?
Bon voyage !
Cécil Mévadat.
TEXTE:
Contact batterie ON
24 volts minimum, vérifiés
Le tableau s’allume et clignote
Quantité carburant confirmée
Inspection prévol effectuée
QNH des altimètres réglés
Documents à bord, ceinture attachée
Tour de contrôle, mise en route autorisée
Manette rouge du mélange sur plein riche
Manette noire de l’hélice sur pas minimum
Feux de navigation ON, feu d’anticollision ON
Electric fuel pump ON, huit secondes
Jusqu’à ce que l’aiguille rouge du fuel flow Bouge
Zone d’hélice dégagée
Cockpit fermé / verrouillé
Starter... Starter...
Le six-cylindres crache son huile, ses explosions
Le son fait trembler les aiguilles de précision
Les grandes pales de l’hélice
Découpent l’air, destructrices
Et font vibrer toute la cabine
Dans les vapeurs de gazoline
Voix monotone des check-lists
Pendant que je roule pour la piste
Charge électrique alternateur, vérifiée
Compensateur de profondeur, réglé
Affiché code transpondeur, vérifié
Checklist départ terminée
Terminée
(radio) -Uniform Hotel, autorisé au décollage piste 22
J’voulais voir jusque où tu pouvais monter
Ton maximum, sur l’horizon
Mais d’un seul coup Vers les 16 000 pieds
Tu m’abandonnes, arrêt moteur
Dans le silence de la cabine, seule crie l’alarme d’extinction.
Je contrôle le vol plané en essayant de
redémarrer
Tout en cherchant loin sous mes ailes
Un endroit plat dans le décor
Le décor sombre et déchiré
Des falaises du Vercors
(radio) -Eight bonjour , continue by D-Kirsch
-D-Kirsch for one six four zero eight, merci
-Leader one two Lima , direct D-Kirsch
-D-Kirsch for one two Lima
-Contrôle, contrôle de Uniform Hotel , mayday, mayday, mayday, extinction moteur , passant neuf mille pieds en descente , j'essaie de redémarrer , à vous
-Uniform Hotel, euh... Répétez s'il vous plait
-Uniform Hotel , je déclare un mayday , je suis moteur arrêté , en descente , je passe huit mille cinq cent pieds , j'essaie de redémarrer , à vous
-Uniform Hotel , contrôle , ciel dégagé , prenez cap 240 pour la piste 22. Combien de personnes à bord s'il vous plait?
-Je suis seul
-Contrôle à tous les avions , procédure de détresse , dégagez l'approche de la piste 22 , dégagez l'approche de la 22 , merci // Inuit three three nine , contact zwiss radar one three five six seven five , au revoir
-Zwiss for Inuit three three nine , bonne nuit
-Uniform Hotel , je suis toujours en descente , je passe sept mille pieds , je cherche un secteur dégagé
-Uniform Hotel , contrôle , bien reçu , prenez cap 255 pour la finale piste 22 , les secours sont en alerte , l'aéroport est prêt à vous recevoir , monsieur. Vous êtes 12 nautiques à l'Est des installations
-Contrôle , Uniform Hotel , négatif , j'arriverai pas jusqu' à la piste , je suis... Je suis trop loin , j'essaie de sortir du relief pour le moment , pour un atterrissage d'urgence , vous me donnez un cap pour une zone dégagée s'il vous plait
-Uniform Hotel , tournez à gauche au cap 210 , vous avez le début de la vallée , avec une surface dégagée , confirmez-nous si vous avez le visuel s'il vous plait
Uniform Hotel ?.... Uniform Hotel , est-ce que vous pouvez nous confirmer que vous avez reçu?... Uniform Hotel , contrôle ?....
-Contrôle de Uniform Hotel , je.... J'ai pu redémarrer , je confirme , c'est redémarré , l'avion est stabilisé , tout va bien , je demande la finale piste 22
-Uniform Hotel , contrôle , vous confirmez que la situation est rétablie , vous annulez l'emergency?
-De Uniform Hotel , affirmatif , j'annule le mayday
-Uniform Hotel , prenez cap 270 pour le point d'entrée , finale piste 22
-270 pour la finale 22 , Uniform Hotel.
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8. |
Notre danse
03:59
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Un pas pour construire
Un pas pour détruire
Sombre trajectoire
Notre danse
Tu dis que j'te fais peur
Quand je gueule des horreurs
Que je glisse et que tu pleures
Ton enfance
Un pas qui construit
Un autre qui détruit
C'est un drôle de pas
Sans élégance
Sans élégance
Encore combien de pas
Combien de longs tunnels
D'amour entre nos bras
Oh ma belle
Tu sais bien qu’on est seuls
Dans nos murs lézardés
Orgueilleux désaxés
En errance
Tu sais bien qu’on est seuls
Dans nos murs lézardés
Orgueilleux névrosés
A distance
Tu dis que j'te fais peur
Quand je gueule des horreurs
Que je glisse et que tu pleures
Mon absence
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9. |
Cinq mille êtres humains
04:21
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C'était un camp de réfugiés
Un froid matin de février
Je marchais dans la boue glacée
Au milieu des fantômes
Y'a les CRS à l'entrée
Périmètre de sécurité
L'odeur du feu de bois mouillé
Et la pluie sur les mômes
Cinq mille êtres humains / Cinq mille êtres humains
Des rires qui saignent à l'encre rouge
Sur des écoles de papier
Des regards fixes où rien ne bouge
Et l'espoir de passer
J'ai des abeilles dans la tête
Et des questions qui vous dérangent
Est-ce que tu serais dans la poussière
Si t'étais blanc, mon frère
Cinq mille êtres humains / Cinq mille êtres humains
Y'a tes cauchemars la nuit tombée
Tes flashs de Méditerranée
Le vacarme des eaux profondes
Le silence des noyés
Pourtant la vie ne lâche rien
Dans cette honte à ciel ouvert
Dans cette ironie du destin
Tendue vers l'Angleterre
Cinq mille êtres humains
bloqués dans la boue
Pas d’alternative
Se tenir debout
Sous les torches enflammées
Lancées de très loin
Sous les caméras
Des fascistes mondains
Sidérés surtout
D'être encore ici
A devenir fou
Danser sous la pluie
Hurler dans la boue
Cinq mille êtres humains
Vivants malgré tout
Forcent le destin
Cinq mille êtres humains / Cinq mille êtres humains
Tu me dis que c'est un cliché
Le coup du pauvre réfugié
Je te dis éteins la télé
Prends ta caisse... Et va voir
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10. |
Les temps difficiles
04:12
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C’est dur de gravir les marches du palais
Quand on a les gencives moins dures que le parquet
Depuis que t’es parti, il y a bien des années
Tu sais, nous on survit sous la loi du marché
On a perdu la guerre contre les financiers
Sans même livrer bataille, sans même un coup porté
Le vol noir des corbeaux dessine à l’horizon
L’ombre du président, le glaive de Néron
Qui sont les gardiens ?
Qui sont les prisonniers ?
En ces temps difficiles
Ici, dans cette guerre emmurée, où meurent nos idées
Vous devenez dociles
Ici, sous les étoiles glacées où meurent nos idées
Camarade, où es-tu maintenant ?
Pendant que nos vieux singes achèvent de brader
Nos sanglants héritages aux marges des banquiers
Les cercles du pouvoir désignent les assistés
On piste les chômeurs, on traque les réfugiés
C’est dur de gravir les marches du palais
Quand on a les gencives moins dures que le parquet
En cet avènement du règne des financiers
La liberté se meurt en toute sécurité
Qui sont les gardiens ?
Qui sont les prisonniers ?
En ces temps difficiles
Ici, dans cette guerre emmurée, où meurent nos idées
Vous devenez dociles
Ici, sous les étoiles glacées où meurent nos idées
Camarade mort tout simplement
Repose toi, camarade, repose en paix
Nous, on va se relever !
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11. |
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Gilet jaune qui se relève
Refuse le marche ou crève
Se caille sur le rond point
Toi tu passes et tu ne dis rien
Gilet jaune à la télé
Angoisse à l’Assemblée
Jaunisse à l’Elysée
Au Medef, chez les rentiers
Refrain:
Gilet jaune, colère noire
Plus personne au pouvoir
Ne me donne d’espoir
Alors bousculer l’histoire
Gilet jaune, colère noire
Mon fantôme dans le miroir
Alors prendre le pouvoir
Pour nos gosses et pour notre histoire
Gilet jaune bat le pavé
Les mains face aux boucliers
Lacrymos dans le brouillard
Dans la zone des barbares
Gilet jaune s’est écroulé
Sur le trottoir allongé
Flashball dans la mâchoire
Tactique du pouvoir
(refrain)
Attention Gilet jaune
Aux milices de l’image qui te prennent en otage
Serviteurs de la caste du dernier étage
Garde bien ton os loin des crocs des molosses
Les mythos, les conspis , les complots qu’on publie
Comme une industrie, loin d’ici, loin d'ici
Attention Gilet jaune, les truqueurs, les menteurs
Les signes avant-coureurs précédant le naufrage
Les visages et les masques de l’inacceptable
Gilets rouges, ou gilets bruns
Ca dépend, vraiment j’en sais rien
La colère a t’elle un parfum
Je l’ignore... Et je la connais bien !
(refrain ad lib)
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Cécil Mévadat Paris, France
C'est dans une petite chambre d'hôtel du 13ème arrondissement de Paris que Cécil Mévadat avait installé un petit studio d'enregistrement, élément par élément, avec la complicité un peu forcée de sa logeuse, qui buvait régulièrement...
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