CD 12 titres + livret 16 pages en couleurs. Produit sous cellophane scellé.
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about
Entretien avec l'auteur:
"Au départ cette chanson sonnait très différemment! J'avais cette batterie blues, avec une superbe prise de son, les guitares blues également, ça sonnait mais je n'aimais pas! Rien à faire! Il y avait un côté trop lumineux, et puis je n'allais pas faire le chanteur de blues! (rires)...
J'étais sur le point de l'enlever purement et simplement de l'album, mais au mixage, avec Antoine Viossat, j'ai fini par trouver: On a tout mis à plat, enlevé les réverbes... On a trafiqué les pistes de la batterie avec des filtres, une simulation d'ampli, compresseurs...pour lui donner le son d'une loop, ou même d'une boite à rythme, on a rajouté un kick sub-bass, et à partir de là on a reconstruit le son! J'ai passé le pseudo refrain en mineur, et au final on a ce morceau vaporeux, onirique, un peu liquide...
Le plus drôle c'est la batterie: Il y avait 8 micros dessus, à différents endroits, plus 2 micros d'ambiance au fond de la pièce, 2 heures pour tout régler!... Et finalement on choisit un petit son qu'on aurait pu avoir en 10 mn en enregistrant avec un I-Phone! (rires)"
lyrics
Texte:
Le son de la trotteuse
Grossit dans le silence
Régulière, pointilleuse,
Elle poursuit son avance
Elle Installe dans la pièce
Son unique présence
Comme un cœur synthétique
Un hachoir de plastique
La fenêtre qui vibre
Une bagnole qui passe
Et ses phares liquides
En reflet dans la glace
Qui projette au plafond
La clarté de l’impasse
Et le bruit s’évanouit
Tout retrouve sa place
Le son de la trotteuse
Enfle dans le silence
Lancinante, moqueuse
Elle poursuit son avance
Une bagnole qui passe
Le faisceau de ses phares
Balaye en sens inverse
Le plafond, le placard
Les ombres de la pièce
Se déforment et se marrent
Puis le bruit du moteur
S’enfuit sur le boulevard
Insomnie dans ce décor
Une heure en plus, une heure encore
C’est plus la vie mais pas la mort
La solitude quand toi tu dors
Dans ce décor
De vie / de mort
Demi-sommeil, demi-mesure
Je tire un coin de couverture
Y a t’il quelqu’un juste au dessus ?
Quelqu’un qui crie ? Je ne sais plus
Passent les heures et s’accélère
La nuit qui meurt dans l’ordinaire
Une dernière clope avant l’aurore
A la fenêtre un masque d’or
Tue l’aube grise
Dans la violence
D’un nouveau jour
Je n’aime personne
Ö mon amour !
C'est dans une petite chambre d'hôtel du 13ème arrondissement de Paris que Cécil Mévadat avait installé un petit studio d'enregistrement, élément par élément, avec la complicité un peu forcée de sa logeuse, qui buvait régulièrement...